Par: Ivana Jiménez
miércoles, septiembre 19, 2018
domingo, agosto 13, 2017
She looked like art
Today, yesterday, maybe tomorrow as well
To be touched with the eyes of the one she loves
Or maybe to be admired, depends on her mood
Not to be called a princess, not be your queen
Hanging in your dreams or next to a wall
Seducing you, but you are a fool
Sometimes we do not seek beauty
Sometimes we do not know we are beautiful
Sometimes we just want to be looked at
To feel like we exist
Yes, to feel something
Hours, seconds and even days
Just a blink of an eye and it starts to beat again
When she was young all she wanted was to be pretty
To be perfect
To be the one
To be the girl everyone wants to be
Isn’t she beautiful
Just standing there
A look at the window
A look at the mirror
Paint in the face, plastic in her hair
Not in a museum, not even in a bar
Just standing there
lunes, agosto 07, 2017
Par: Ivana Jiménez
Grâce à des fils très
fins, les différents éléments furent suspendus du plafond, parmi l’équipe d’assistants on compte sa secrétaire, sa femme et sa fille: et oui, il faut plus d’une personne
pour jeter l’eau, balancer les chats et éventuellement prendre la photo. Vous
l’avez bien compris, sans coordination ça aurait été tout sauf facile.
Effectivement la photo parfaite a été réussite 26 prises plus tard ! Pour le
photographe c’était l’apogée de son travail, mais l’artiste en question jugeait
qu’il lui manquait quelque chose: si vous avez l’opportunité de voir la version
originale, en physique, je vous invite à essayer de trouver l’élément que Dalí a rajouté avec de la peinture quelques instants avant qu’elle soit publié par
Life Magazine, je vous préviens vous y passerez du temps.
-Wally Kelly |
Certains la considèrent une oeuvre d’art et d’ailleurs
elle expose le visage d’un artiste qui est tout sauf méconnu: Salvador Dalí. En
collaboration avec l’artiste, le photographe américain Philippe Halsman capture
en 1948 une scène qui va au-delà de l’imagination. Connue sous le nom de “Dalí
Atomicus”, inspirée par la peinture Leda Atomica, la photo n’est pas tout à
fait évidente. Une chaise en l’air, des chats noirs qui nagent dans un jet
d’eau, tout cela pendant que Dalí avec un grand sourire se trouve face à ses
peintures le pinceau à la main, et bien sûr pour ne pas être mis en marge, il
se trouve qu’il flotte dans l’air aussi.
Dalí Atomicus |
On dit toujours que la
première rencontre est la plus importante et surtout la première impression est
celle qui va définir l’avenir. Pour cette photo, on a voulu dire que c’était un
montage, que c’était impossible d’avoir tant d’éléments en synchronie dans un
même cadre. Plusieurs experts, un peu sceptiques, ont essayer de démontrer que
ce n’était qu’une simple superposition de différentes photos qui ont permis
d’avoir cette scène d’euphorie, notamment en s’appuyant sur le fait que
plusieurs objets de la photo n’ont pas d’ombre ou ne correspondent pas à la
lumière de la salle. Pour ceux qui se posent la question, non ce n’est pas du
photoshop, mais vue la courbe que suit le jet d’eau avec les chats,
le mot “invraisemblable” résume bien cette photo. Ou peut être c’est une
véritable expression du surréalisme dans sa plus grande splendeur.
Si Halsman aurait pris
cette photo aujourd’hui il aurait suffit d’avoir un portable, quelques filtres et deux heures sur l’ordinateur pour pouvoir
recréer cette merveilleuse scène. Mais, s’il y a quelque chose que la
technologie n’arrive pas à concevoir c’est la complexité de l’éphémère. La
spontanéité perd sa place dans l’art et même dans un contexte où les
ordinateurs et les logiciels deviennent de plus en plus utiles, vouloir atteindre
la perfection suite à de nombreux traitements ne fait que remettre en cause la
beauté de l’art.
“Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid” disait un certain Théophile Gautier.
“Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid” disait un certain Théophile Gautier.
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